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«La poésie est la base de la littérature»

Hocine Meksem est un écrivain-poète natif du village Thaddarth Oufella dans la région des Ath Douala (wilaya de Tizi Ouzou). Auteur d'un roman et de nombreux textes littéraires inédits, il vient de publier aux éditions «El Amel» de Tizi Ouzou un recueil de poésie intitulé: «L'horizon de porphyre» dont il nous parle dans cet entretien.

Hocine Meksem, Ecrivain-poéte à l’expression

Première édition d'un recueil de poésie de notre ami Hocine Meksem. à lire et à faire lire

L'Expression: Vous venez de publier votre premier livre, un recueil de poésie après des années, pourquoi avoir attendu si longtemps pour passer de l'écriture à l'édition?

Hocine Meksem : C'est dû peut-être aux contingences, dans la mesure où matériellement, c'est-à-dire dans les faits, il n'est pas évident de se faire publier lorsqu'on est anonyme, totalement inconnu au bataillon. 
D'autant plus que le système éditorial, aussi bien en Algérie qu'en France, est une machine infernale, pour ne pas dire plus. D'ailleurs, pour l'anecdote, j'aurai pu me faire publier en France en 2016, mais comme les clauses contractuelles qui m'ont été proposées à cette époque n'étaient pas de nature à me satisfaire, j'ai dû surseoir à ce projet d'édition pour ne pas tomber dans le panneau. 
Ceci pour dire que le monde de l'édition est une jungle, dans tous les sens du terme.
Pouvez-vous nous parler des poèmes contenus dans ce premier recueil, les thèmes, le style, etc.
Les poèmes sont rédigés dans un style qui s'apparente un petit peu au surréalisme, sans verser pour autant dans l'onirisme outrancier, si je peux me permettre l'expression. Ces pièces, c'est-à-dire les poèmes dont il s'agit, sont en réalité un mélange de textes poétiques et de textes témoignages en rapport avec le destin du pays, même si d'autres thématiques, comme le spleen et l'amour, y sont également traitées.
Pourquoi avez-vous opté pour la poésie comme genre littéraire dans ce premier ouvrage publié?
La base de la littérature, à mon avis, est la poésie. À titre d'exemple, tous les grands écrivains, à l'image de Kateb ou Faulkner, ont commencé d'abord par écrire de la poésie qui est un substrat fondamental.

Quels sont les poètes qui vous influencent, qui vous inspirent et que vous admirez le plus, algériens, étrangers?

Mes modèles en Algérie sont Kateb Yacine et Ismael Ait Djaffar qui est un poète immense, malheureusement très peu connu, si ce n'est dans les milieux initiés. Il y a aussi d'autres comme Éluard, Aragon ou encore André Breton sans oublier bien sûr Mohammed Khair-Eddine du Maroc, qui est un grand modèle en ce qui me concerne. Il y a, en kabyle, Si M'hand Ou M'hand, Cheikh Mohand Oulhocine et Matoub Lounès.
Vous êtes aussi un mordu de la poésie d'expression kabyle, pouvez-vous nous en parler?
Même s'il m'arrive de m'exprimer en français, il n'y a que la langue qui change en tant qu'outil d'expression. Ceci dit, la poésie kabyle tient une place très importante dans mon itinéraire, j'en veux pour preuve certains poèmes que j'ai hérités très jeune de mon grand-père. C'est gravé, comme on dit, dans le roc, et non pas sur le sable.
Pendant toute votre vie, vous avez baigné dans l'univers de la littérature, vous vous êtes abreuvé des plus grands auteurs de romans des quatre coins du monde, comment est née votre passion pour la littérature, parlez-nous de vos auteurs préférés, les romans qui vous ont profondément subjugué et marqué?
Je crois que c'est une question de tempérament. J'ai commencé à fréquenter la littérature en étant très jeune, un peu pour prendre une revanche sur le sort, car j'ai été déscolarisé très tôt pour des raisons qu'il n'est pas nécessaire d'énumérer ici. Alors, je me suis ainsi rabattu sur la lecture pour guérir, comme qui dirait, une frustration dont je m'en ressens jusqu'au jour d'aujourd'hui. Pour les auteurs qui m'ont marqué, il y en a plusieurs, dont chacun à vrai dire correspond à une étape particulière de ma vie.
À titre d'exemple, quand j'avais dix-huit ou vingt ans, je déprimais toujours quand il m'arrivait de terminer un livre de Zola.
C'est pour vous dire qu'à chaque palier de mon parcours, il y a un auteur qui arrive pour en supplanter un autre. Même si, pour certains, il y a une espèce de contrat qui nous lie à eux, parce que leur empreinte ne s'oblitère pas aussi facilement.

Pour terminer, pouvez-vous nous parler de vos au-tres livres inédits, poésie, roman, etc.

Il y a un roman que j'ai terminé en 2008, mais qui nécessite encore quelques retouches avant de le proposer à l'édition. Je dois dire également que depuis quelque temps j'alimente mon journal intime, histoire d'appréhender la réalité sous un angle plus concret, plus palpable. Il y a aussi un canevas que je suis en train d'établir pour recueillir les premiers éléments d'un projet futur. Ce sera aussi un roman.

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